La Cinémathèque québécoise, le Réseau québécois en études féministes (RéQEF) et notre membre et réalisatrice Sophie Bissonnette sont fiers d’annoncer la mise en ligne du dossier thématique « Au coeur de la mouvance Féministe, les films de Sophie Bissonnette », offrant aux internautes une immersion dans les films documentaires réalisés par la cinéaste entre 1978 et 2020. Ce dossier thématique fait redécouvrir les oeuvres d’une artiste engagée qui a su mettre en lumière les luttes féministes tout au long de sa carrière. C’est en donnant une voix aux femmes le plus souvent ignorées par l’Histoire que Sophie Bissonnette a contribué à lever le voile sur des réalités méconnues et à l’émergence d’une perspective féministe à l’écran au Québec. Tous les films sont disponibles gratuitement sur le site de la Cinémathèque québécoise. Des textes rédigés et édités par la cinéaste et par la sociologue Francine Descarries, dans un dossier réunissant plusieurs chercheures invitées, témoignent du contexte de création et des enjeux abordés dans chacune des oeuvres. Des films, des photographies de tournage et des archives issues des collections de la Cinémathèque, ainsi que des entrevues exclusives, font partie de ce dossier.
AU COEUR DE LA MOUVANCE FÉMINISTE, LES FILMS DE SOPHIE BISSONNETTE comprend des heures de contenuportant sur les films suivants : • Une histoire de femmes • « Quel numéro What number » ou le travail automatisé • Le plafond de verre • L’amour… à quel prix? • Des lumières dans la grande noirceur • Madeleine Parent, tisserande de solidarité • ’49 un souffle de colère • Près de nous • Partition pour voix de femmes • Sexy inc. Nos enfants sous influence • Après la cinquantaine dondaine • Récits Migratoires • Le corps dans tous ses états • Eva Cayer, Une infirmière au front (documentaire audio)
Le colloque 401 : « Dénonciations publiques et intersectionnalité : impacts sur l’intervention, la prévention et la recherche dans le champ des violences faites aux femmes » avait lieu le lundi 3 mai 2021, de 9h45 à 17h, en ligne. Un service d’interprétariat français-lsq était offert.
Co-organisé par Collectif de recherche féministe anti-violence (FemAnVi) de l’Université d’Ottawa et le Réseau québécois en études féministes (RéQEF) dans le cadre du 88e congrès de l’Acfas, ce colloque visait à susciter une réflexion sur les violences faites aux femmes, particulièrement la violence sexuelle et la violence conjugale, qui ciblent un grand nombre de victimes tout en demeurant parmi les crimes les moins rapportés à la police.