Poète, dramaturge, essayiste et journaliste sous divers pseudonymes, Éva Circé-Côté a écrit plus de 1800 chroniques dans les journaux radicaux de l’époque pour dénoncer, entre autres, les inégalités entre les sexes, l’ingérence de l’Église catholique dans la sphère politique, l’impérialisme et les deux guerres mondiales qu’elle a vécues. Féministe, libre-penseuse, elle a surtout milité pour l’éducation des filles, la gratuité de l’éducation (elle a créé le premier lycée laïc pour jeunes filles en 1908 à Montréal) et le droit au travail des femmes. Assoiffée de modernité, cette éveilleuse de conscience invite à l’action en signifiant très clairement son désir de « bouger l’inertie du système social » et s’engage pendant plus de 40 ans à participer à la formation d’une société égalitaire de savoir et de culture.
Éva Circé-Côté (1871-1949) : libre-penseuse montréalaise d’Andrée Lévesque
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